Vivre dans un environnement fini, aux limites établies1 : changement climatique, acidification des océans, pollution chimique, charge d'azote et de phosphore, retraits d'eau douce, conversion des terres, perte de biodiversité, pollution de l'air, épuisement de la couche d'ozone.
Les dispositifs numériques ne permettent quasiment jamais d'agir positivement sur ces points. Il s'agit d'abord d'évaluer l'impact négatif le plus complètement possible, en tolérant l'imprécision des mesures et en se concentrant sur les ordres de grandeur. Il faut ensuite estimer si les solutions non numériques équivalentes auraient un impact plus faible ou plus fort. Si l'impact écologique d'un dispositif non numérique équivalent est plus faible, ce critère est réputé non conforme. Si l'impact d'un dispositif non numérique est plus fort ou équivalent, il faut alors s'assurer que l'impact négatif du dispositif numérique est aussi faible que possible (on rentre dans le domaine de l'optimisation).
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