2.3 Droit à la non connexion

La liberté d’attention se prolonge par le droit à la non connexion. Ainsi, toute action doit être possible sans numérique. On doit pouvoir se déplacer ou faire des achats sans téléphone, payer ses impôts en parlant à un humain et non en passant par un site Web, s’inscrire à l’université sans passer par Parcoursup, étudier au collège sans Pronote, et prendre un rendez-vous médical sans Doctolib. C’est d’ailleurs ce qui se passe, rendant douteuses les promesses de “remplacement” de certains services par d’autres : avec le numérique, les techniques s’accumulent au lieu de se remplacer, ajoutant de la complexité et démultipliant les impacts écologiques de nos démarches et activités quotidiennes.